Guillaume Schull
Guillaume Schull a suivi des études universitaires en physique à l’institut Louis Pasteur de Strasbourg, où il a obtenu un DEA en 2003, avant de passer une thèse au CEA Saclay et à l’Ecole Normale Supérieure de Cachan sous la direction de Fabrice Charra. Il y a étudié la dynamique de molécules organiques sur des surfaces à l’aide d’un microscope à effet tunnel (STM), instrument permettant de sonder la matière à l’échelle atomique, qui sera au cœur de ses recherches futures.
Ainsi, après avoir soutenu sa thèse de doctorat en 2006, il entame un contrat post-doctoral de 3 ans dans l’équipe de Richard Berndt à l’université de Kiel (Allemagne), où il a mis au point une technique permettant d’utiliser le STM comme sonde optique.
En 2009, il est recruté en section 5 du CNRS en tant que chargé de recherche, et est affecté à l’IPCMS de Strasbourg. Dès son arrivée, Guillaume Schull a développé une nouvelle activité consacrée à l'étude des propriétés électroniques et optiques de molécules uniques. Il a, notamment, démontré que le courant traversant une molécule unique génère une émission de lumière, et a, ainsi, réalisé la plus petite diode électroluminescente du monde. Il a reçu, en 2013, la médaille de bronze du CNRS et, en 2017, le prix Guy Ourisson pour ces travaux.
Il développe aujourd’hui une méthode de microscopie optique dite hyper-résolue permettant de sonder les propriétés de fluorescence de molécules uniques avec une résolution spatiale atomique, projet pour lequel il a obtenu un financement européen prestigieux (ERC).